2015 - Collection en mouvement, Saint-Fréjoux

Eglise et Salle de la mairie de Saint-Fréjoux

Le bourg
19200 Saint-Fréjoux

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Vernissage et rencontre avec Benjamin Hochart jeudi 9 juillet 2015 à 18h00

Exposition 3 juillet - 26 août 2015

  • Vladimir Skoda, Eclipse, 2001 Linogravure, format 41 x 58 cm
    Collection du FACLim / © V. Skoda
  • Benjamin Hochart, Dodécaphonies 1, 2007 de la série Dodécaphonies
    Crayons sur craft 118 x 188 cm
    Collection du FRAC Limousin / © Adagp, Paris


Œuvres de Benjamin Hochart et Vladimir Skoda
Collections du FACLim, de l'Artothèque et du FRAC Limousin.

Opération réalisée par le FRAC- Artothèque du Limousin, le FACLim et la municipalité de Saint-Fréjoux.

Qu'y a-t-il de commun entre les démarches de Vladimir Skoda et Benjamin Hochart ?
A première vue, tout semble les séparer. Cependant, des oeuvres de jeunesse des deux artistes permettent de comparer leurs recherches dans les domaines de la sculpture et du dessin.

Skoda, né en 1942 en Tchécoslovaquie, suit d'abord une formation de tourneur-fraiseur et des cours de dessins en parallèle de son travail en usine. Un voyage en France à l'âge de 26 ans lui donne envie de s'installer à Paris. Il y suit l'enseignement de César et travaille à cette époque avec du fil de fer. A partir de 1975, il commence à travailler le fer et l'acier à la forge.
L'oeuvre la plus ancienne présentée, « Transformation n°1 », date de cette période où l'artiste explore de façon programmatique les possibilités du métal forgé. Ici, deux suites régulières de huit barres de métal sont posées méthodiquement contre le mur, dans un effet troublant de double accélération latérale. D'autres sculptures sans titre du début des années 80 montrent la façon dont Skoda fabrique des formes évocatrices, souvent biomorphiques, enroulées sur elles-mêmes ou suggérant l'éclosion, avec cette technique du métal forgé où la matière en fusion est d'abord malléable puis se fige par la décision du sculpteur.
D'autres travaux plus récents sur papier montrent l'évolution de l'artiste et son intérêt pour la forme parfaite de la sphère qu'il abordera également dans de nombreuses sculptures sur le thème du cosmos.

Benjamin Hochart est né en 1982 et a été diplômé de l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
Passionné par le dessin, il a mis au point une première méthode de travail en 2007 dont le grand format présenté a inauguré la série des « Dodécaphonies ». Il s'en explique ainsi : « J'installe sur un plateau une sélection d'outils de dessin (stylos, crayons, marqueurs, feutres, encres, etc.) dans un certain ordre. Le dessin part d'un point de la feuille et grandit depuis ce point. Aucun des stylos ou crayons ne peut être utilisé à nouveau pour dessiner tant que tous les autres ne l'ont pas été au moins une fois, dans l'ordre. Aussi, je dessine toujours debout, ma feuille posée sur une table autour de laquelle je peux tourner. Cette attitude me permet de circuler dans le dessin comme dans un espace, un labyrinthe ou un paysage. »

Où l'on constate ici que dans leurs premières oeuvres, ces deux artistes ont éprouvé une méthode assez comparable qui leur a permis d'explorer les possibilités des matériaux choisis. A trente ans de distance, la précision voulue par un Skoda pour domestiquer le métal en fusion trouve un écho dans l'organisation d'un Hochart pour canaliser et laisser se déployer l'expressionnisme de ses gestes.
On a suivi l'itinéraire de Vladimir Skoda et on l'a vu s'orienter vers le cosmos et ses représentations. Considérant le dessin comme une partition où le risque de la virtuosité doit toujours être pris en compte, Benjamin Hochart développe une recherche polygraphique très inventive où les tensions entre expression et ornement sont au point d'équilibre.

Y. Miloux, juin 2015.

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