2015 - Collection en mouvement, Panazol : François Bouillon et Stéphanie Cherpin, un chant sauvage

Médiathèque de Panazol
1, place Achille Zavatta
87350 Panazol

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Vernissage et visite commentée jeudi 23 avril à 18h
 

Exposition 24 avril - 23 mai 2015

  • François Bouillon, O-kay, 2004 Mine de plomb, kaolin et ocre rouge sur papier,
    50 x 50 cm © F. Bouillon. Collection Artothèque du Limousin
  • Stéphanie Cherpin, La danse, 2013 Peinture et encre sur papier,
    68,7 x 96,5 cm, collection Artothèque du Limousin


Durant l'hiver dernier, l'exposition « Mécaniques du dessin », présentée aux Coopérateurs nous a permis de catégoriser certaines pratiques graphiques. Ainsi, une salle de dessins de sculpteurs présentait côte à côte des œuvres sur papier de François Bouillon et de Stéphanie Cherpin.
Le dialogue paraissant fructueux, nous avons voulu l'intensifier à la Médiathèque de Panazol.
En réunissant des sculptures et des dessins des deux artistes provenant des collections du FRAC-Artothèque, il s'agit de faire dialoguer deux démarches différentes. Bouillon a commencé à développer son travail de sculpture depuis les années 70, puis pour des raisons de santé, a dû limiter son travail au dessin et à la peinture sur papier. Cherpin a entamé sa recherche depuis moins de dix ans. Le dessin occupe une place mineure dans sa pratique de sculpture, car elle préfère la relation instinctive aux matériaux.

Né à Limoges en 1944, François Bouillon est un artiste autodidacte qui développe depuis le début des années 70 un travail protéiforme complexe.
Il utilise des matériaux d'origine naturelle (terre, pierre, feu) ou organique (plume, os), et parfois des objets auxquels il confère une sorte de vertu magique. L'artiste précise : « Mon travail cherche à créer des équivalences entre des gestes communs, des cultures rurales, des émotions physiques, des formes marquées par des archétypes culturels ».

Stéphanie Cherpin est née en 1979. Après un master de philosophie, elle étudie à l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, puis de Marseille où elle apprend la sculpture auprès d'Anita Molinero.
Ses matériaux de prédilection sont ceux des périphéries de ville qu'elle récupère où qu'elle achète dans des zones commerciales : évier, caravane, pots de fleur, planches de surf, volets métalliques... et qu'elle assemble après les avoir souvent travaillé avec une certaine violence. Ses sculptures contiennent à la fois les traces tangibles des traitements infligés aux matériaux et, par leur agencement, évoquent en même temps de nouvelles images.
Elle déclare : « Je cherche un épuisement de la forme pour arriver à quelque chose de juste ».

Le dialogue par œuvres interposées, en plus de poser la question du lien entre sculpture et dessin chez les deux artistes, trouve également une voie d'approfondissement vers les relations très étroites qu'ils entretiennent l'un et l'autre avec les arts premiers.
Durant les années 80, fort du succès qui fut le sien, Bouillon voyagea beaucoup dans toutes les parties du monde et développa une attirance très forte pour les masques, poupées et autres objets populaires qu'il commença à collectionner avec avidité.
Cherpin, on l'a dit, étudia la philosophie à l'université et s'intéressa notamment beaucoup à l'ethnologie et à l'anthropologie. C'est pour nourrir ce goût pour des formes simples qui régissent des approches différentes du monde et du cosmos qu'elle fréquente assidument, par exemple, le Musée du Quai Branly à Paris.

Ce dialogue entre les deux artistes, par dessins et sculptures interposés, est donc aussi celui de deux artistes qui cherchent à renouveler leur vocabulaire en étant très attentifs à des approches non-occidentales du monde.

Y. Miloux, mars 2015

 

Opération réalisée par le FRAC- Artothèque du Limousin, le FACLim, et la ville de Panazol.

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