2017 - Chapelle Saint Libéral Brive, Échelle de familiarité

Chapelle Saint Libéral

Rue de Corrèze, Brive

Exposition réalisée avec la participation des élèves de 1ère et de Tle Histoire des Arts du Lycée d’Arsonval

Vernissage jeudi 18 mai 2017 à 18h

Exposition du 17 mai au 18 juin 2017

  • Hans-Peter Feldmann, Füsse, 1994 Plâtre peint, carton, papier imprimé.
    Collection FRAC Limousin. © Adagp, Paris.

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Œuvres des collections du FRAC-Artothèque du Limousin.
Ernest T., Michael Kienzer, Scoli Acosta, Hans-Peter Feldmann, Laurent Le Deunff, Grégoire Bergeret, Mathias Le Royer, Stephen Marsden, Henri Ughetto, Rolf Julius, Vladimir Skoda, Patxi Bergé, Jérémy Laffon, Elmar Trenkwalder, Philippe Poupet, Anita Molinero.

Pour introduire la présentation de cette exposition, il faut rappeler la toute première demande de Denis Dufour, professeur d’histoire des arts au Lycée d’Arsonval : une exposition de sculptures qui montre les différentes techniques utilisées par les artistes.

Associée à cette requête, une œuvre de la deuxième moitié des années 1990 d’Anita Molinero s’imposa rapidement pour donner forme à un scénario. Il s’agit d’un ensemble de petites sculptures réalisées sur une période de cinq ans, de 1995 à 2000, où l’artiste a travaillé différentes matières plastiques en les déformant par la chaleur ou en les associant à d’autres matériaux. Cet ensemble de huit sculptures de petit format a la particularité de pouvoir être présenté sur un vaste plateau peint de couleurs vives en damier, ou sur huit petits plateaux peints chacun d’une seule couleur. Il est présenté dans l’abside de la chapelle, dans sa version compacte.

De cette œuvre a émergé l’idée d’une exposition de sculptures habituellement présentées sur socle (ou de petit format) et qui seraient, pour l’occasion, montrées sur un seul plateau très long, dont les dimensions feraient écho à celles de la nef de la chapelle. Furent donc sélectionnées une quinzaine de sculptures aux formes et aux techniques variées dont les auteurs appartiennent à différentes générations; charge ensuite aux élèves impliqués dans ce projet de leur trouver un ordre de présentation.

Parmi les propositions des élèves (chronologique, par taille, par affinités formelles, etc.), nous avons décidé de retenir celle concernant une certaine idée de progression de la sculpture de l’identifiable vers l’abstrait, en suivant ce déroulé intersubjectif qu’ils ont eux-mêmes nommé « échelle de familiarité ». Cette évolution visuelle, en plus de montrer des techniques sculpturales d’une grande variété, permet également un inventaire des préoccupations plus ou moins récentes des artistes. Le long plateau qui remplace les habituels socles autorise les comparaisons. Il y est question, entre autres, du quotidien et de l’anonymat, du mètre-étalon emmêlé, de musique potentielle, de répétition et de différence, de réemploi, de cinéma (et de son inexorable usure), de minutieux processus de trempage et de recyclage, de moulage et d’assemblage (c’est un des ressorts de la sculpture moderne), d’obsession répétitive, de musique minuscule, d’élasticité du métal en fusion, de refabrication, d’obsession répétitive, d’ornement et de saturation, d’objet trouvé (dans la tradition surréaliste) et plus généralement d’échelle, puisqu’il s’agit surtout d’objets ou de sculptures de petites dimensions.

Yannick Miloux, mars 2017.

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