2014 - Mécaniques du dessin

Une exposition à partir des collections du FRAC et de l’Artothèque du Limousin

Exposition du 21 novembre 2014 au 7 février 2015

Vernissage jeudi 20 novembre à 18h

  • Gilles Mahé, Jean-Philippe Lemée NCDGQAD (Nous Cherchons Des Gens Qui Aiment Dessiner), mars 1994 - mars 1997
    Carton, divers papiers imprimés, papier adhésif, plastique, bois, photographie couleur, verre, 9 x 33,5 x 25 cm / Collection FRAC Limousin / ©J-Ph. Lemée, M. Mahé
  • Alain Doret, Dessin Mural n°4, 2002 (Détail du dessin à reproduire sur les murs)
    Collection FRAC Limousin / © A. Doret
  • Loïc Raguénès, Moulinex n°2, 2007 Dessin polychrome, crayon sur papier.41 x 56 cm.
    Loïc Raguénès, Collection FRAC Limousin.

> Evènement : jeudi 5 février 2015

A l'occasion de la dernière semaine de l'exposition « Mécaniques du dessin », l'artiste Guillaume Pinard sera présent à Limoges le jeudi 5 février pour deux rendez-vous :

de 17h à 18h,
l'artiste propose une lecture de l'exposition au FRAC-Artothèque du Limousin (impasse des Charentes, Limoges) où il présentera en détail ses œuvres exposées (dessins et animations numériques, sérigraphies) ainsi que d'autres œuvres qu'il apprécie particulièrement.

de 18h30 à 19h30, Guillaume Pinard prononcera une conférence à la BFM de Limoges (2 place Aimé Césaire).
Il reviendra en détail sur son itinéraire, la variété de ses œuvres (dessins, peintures, muraux, livres, films d'animation), ses expositions les plus marquantes, dont la toute récente « Un trou dans le décor » qui vient d'ouvrir au Quartier, centre d'art contemporain de Quimper.

Entrée libre.

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Pinard Tentative

Guillaume Pinard
Tentative de générique, 2003
Tirage lambda contrecollé sur aluminium
100 x 120 cm
Collection FRAC Limousin / ©G. Pinard











Mécaniques du dessin

Œuvres de François Bouillon, Lucia Bru, Patrick Caulfield, Stéphanie Cherpin, Jean Clareboudt, Fabrice Cotinat, Alain Doret, Georg Ettl, Piero Gilardi, Marco Godinho, Olivier Gourvil, Jane Harris, Hippolyte Hentgen, Henri Jacobs, Jean-Philippe Lemée / Gilles Mahé, Sol LeWitt, Charles Mason, Bernard Moninot, Richard Monnier, Olivier Nottelet, Guillaume Pinard, Laurent Proux, André Raffray, Loïc Raguénès, Hugues Reip, Bruno Rousselot, David Scher, Alain Séchas, Vladimir Skoda, Laurent Terras, Elmar Trenkwalder, Arnaud Vasseux.

On assiste depuis environ une décennie à un véritable engouement en faveur du dessin. Salons et foires spécialisées se multiplient et, à côté de ce qu'on pourrait n'envisager que comme une recrudescence liée au marché de l'art, les revues spécialisées dans le domaine du dessin fleurissent : Roven, The Drawer, etc..., faisant du domaine des arts graphiques un champ d'investigation particulièrement riche. Pour s'en convaincre, il suffit d'énoncer la liste des thèmes développés par Roven depuis sa création en 2009 : la ligne, le dessin collectif, dessin et architecture, cartographie, tentation érotique (dessin et photographie), machines à dessiner, dessin et écriture, dessin et politique, carnet de recherches, dessin et performance.

Dans la collection d'œuvres graphiques de l'Artothèque du Limousin, et aussi dans une moindre mesure au sein de la collection du FRAC, le dessin est très présent sous des formes très diverses.
Cette exposition, intitulée « Mécaniques du dessin », s'appuie sur une exploration en profondeur des deux collections pour échafauder une présentation permettant de mettre en relief certains axes d'appréciation. Dessins délégués, mécanisés, à quatre mains, de sculpteurs, proches de reproductions, pluri-stylistiques, de peintres... sont quelques-uns des thèmes abordés dans cette exposition qui prend la forme d'une sorte de pinacothèque temporaire.

La collection du FRAC Limousin repose notamment sur des ensembles monographiques d'artistes importants. Parmi ceux-ci, certains pratiquent le dessin de manière systématique et on peut avancer que le dessin nourrit l'ensemble de leur démarche. Que l'on pense à Alain Séchas, par exemple, ou encore à Georg Ettl, Hugues Reip, ou encore Guillaume Pinard.
Les quatre premières salles de la galerie des Coopérateurs montrent des ensembles d'œuvres de ces artistes qui établissent des conversations plutôt humoristiques sur des sujets précis. Le dessin ne se limite pas seulement au papier, mais peut prendre des formes sculpturales, dans l'espace lui-même, ou encore lumineuses et temporelles. L'utilisation de techniques artisanales (papiers découpés) ou industrielles (sérigraphie, laque automobile, film d'animation, néon) voire de technologies plus récentes (dessins et animations numériques) montre, s'il le fallait, que les artistes font usage de tous les outils disponibles pour doter leurs œuvres de formes très convaincantes.

Dans les salles suivantes est présentée une œuvre qui documente l'activité mise en œuvre entre 1994 et 1997 par deux artistes, Gilles Mahé et Jean-Philippe Lemée, une école de dessin par correspondance. A travers documents divers (affiches, tracts, correspondances...), la boîte NCDGQAD (pour « Nous Cherchons Des Gens Qui Aiment Dessiner ») met en lumière l'enseignement et la transmission du dessin à travers sujets, notations, corrections, et sélection.
Dans la même salle, des papiers de grand format (240 x 160 cm) montrent des dessins d'artistes et d'architectes agrandis mécaniquement (il s'agit d'impressions numériques sur papier dos bleu), amplifiés et surlignés par une petite machine conçue par Fabrice Cotinat, « Confusion ».
En contrepoint, un dessin réalisé à quatre mains par un duo de jeunes artistes, Hippolyte Hentgen, rejoue avec préméditation et non sans paradoxe, la technique surréaliste du « cadavre exquis » pour une représentation de la géométrie plutôt amusante.

Ensuite, une grande salle blanche accueille des dessins de sculpteurs. Présentés en grappes, du sol au plafond, jusqu'à rappeler l'accrochage qu'on pratiquait dans les musées jusqu'au XlXème siècle, cet ensemble de dessins faits par des sculpteurs, artistes qui travaillent habituellement en trois dimensions, offre un panorama ouvert en termes de générations et de techniques, de Jean Clareboudt à Vladimir Skoda, de Richard Monnier à Arnaud Vasseux, de Charles Mason à Elmar Trenkwalder, de Laurent Terras à Lucia Bru, de François Bouillon à Stéphanie Cherpin.

Plus loin, des œuvres récentes de Bernard Moninot et d'Olivier Nottelet spéculent sur l'espace, l'un par superposition d'écrans de soie qui nuancent les effets de profondeur, l'autre par le contraste noir et blanc de l'encre de Chine sur papier poussé au maximum.
De part et d'autre de la porte d'accès à la petite salle, deux dessins à l'encre et aux crayons de couleurs de Piero Gilardi montrent des vues rapprochées de paysages, à l'image des « tapis-nature » qui l'ont fait connaître, à savoir des reliefs minutieusement taillés dans la mousse et entièrement recouverts de couleurs vives, ersatz totalement artificiels de fragments de nature à l'échelle 1/1.

La petite salle jaune orangée est consacrée à la présentation de dessins d'André Raffray : le fameux « paysage recommencé » d'après Picabia où l'artiste a retrouvé en 2006 le point de vue du maître (à 50 cm près) sur la Sédelle, près de Crozant, et en propose une vision en diptyque (copie aux crayons de couleurs à l'échelle 1/1 du tableau « hyper fauve » de 1909 à gauche, et version photo-réaliste aux crayons de couleurs au même format à droite) ; « Le peintre assassiné », gouache de la série télé culte « Les Brigades du Tigre » ; le « Haussmann perdu et retrouvé par André Raffray », ultime œuvre réalisée par Raffray pour le FRAC Limousin en 2009.

Plus loin, quatre dessins réalisés aux crayons de couleurs par Loïc Raguénès donnent un bon aperçu de son processus de création. A partir d'une banque d'images, l'artiste réalise patiemment des dessins monochromes et, plus rarement, polychromes, copies manuelles d'images tramées, déjà imprimées. Les résultats ne manquent pas de rappeler le pointillisme d'un Seurat et la pixellisation des images numériques actuelles, tout en restant la plupart du temps monochromes.
En vis-à-vis, « Rythme vital », une œuvre de Marco Godinho est constituée d'un faisceau de néons colorés qui dessinent les différents itinéraires parcourus entre la gare de Nancy et la galerie de l'artiste dans cette ville, et d'un ensemble de 21 dessins aux techniques variées qui sont autant de détails urbains aperçus lors de ses déambulations.
Trois dessins multidirectionnels particulièrement denses de l'américain David Scher montrent la saturation des signes et des informations dans la métropole contemporaine.

Enfin, la dernière salle accueille un vaste dessin mural d'Alain Doret, « Dessin mural n°4 ». Réalisé par des étudiants de l'ENSA selon un protocole très précis établi par l'artiste, ce dessin aux dimensions de la salle est une combinaison aérée d'un répertoire de formes (les « F3D ») aux traits plus ou moins épais qui n'est pas sans évoquer le flottement d'un économiseur d'écran. Cette surface visuellement mouvante sert de support pour des dessins de peintres accrochés en une ligne horizontale.
S'y présentent, à hauteur d'œil, des recherches graphiques d'Alain Doret, Jane Harris, Sol LeWitt, Olivier Gourvil, Bruno Rousselot et Henri Jacobs. Chaque dessin superpose des plans et/ou des enchevêtrements de motifs pour suggérer une spatialité à l'intérieur du format de la feuille de papier.


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